Films documentaires des ateliers de création dédiés aux femmes algériennes (2)

Samedi 25 janvier à 15h00

En présence des réalisatrices

Affiche

 

Piment rouge فلفل لحمر de Saadia Gacem:

Felfel Lahmar, Saadia Gacem

Être une femme prise entre ces deux Codes : le Code de la famille (Qanun El Oussra) et le Code de ma famille. Deux codes qui se nourrissent l’un l’autre. Des interdits, des injonctions, des règles de bonnes conduites destinées aux femmes dictées par des hommes de loi, de la famille et de la société. Et les femmes dans tout cela ?

Saadia Gacem:  née dans un village à Borj Bou Arreridj, dans l’est de l’Algérie, qu’elle quitte avec sa famille en 1991 à l’âge de 9 ans, pour la France. Elle grandit et étudie à Argenteuil, en banlieue parisienne. Après un diplôme d’assistante sociale, elle s’oriente vers la sociologie, s’intéresse aux trajectoires de femmes migrantes. Elle revient vivre en Algérie en 2014. Installée à Alger, elle (re) découvre le Code de la famille et son impact direct sur les femmes. Le documentaire vient lier le travail de recherche sociologique sur la manière dont la justice algérienne traite les femmes, son militantisme, sa passion pour le cinéma et son obsession à photographier et filmer son village déserté et les femmes de sa famille.

Saadia

 

Les filles de la montagne بنات الجبلية de Wiames Awres:

Les Filles De La Montagnarde, Wiame Awres2 (1)

Khadidja el djeblia était moudjahida durant la guerre de libération algérienne dans un village à Médéa, après l’indépendance, elle revécut les traumatismes de guerre, et fut internée en 1970 à l’hôpital psychiatrique de Blida. Ses filles, Turquia et Aicha, dont le père est chahid, avaient intégré le centre des enfants de chouhada (martyrs), où elles avaient eu une formation artistique. Turquia deviendra danseuse au sein du Ballet National Algérien, et va raconter à sa filleson vécu et le vécu de Khadidja.

Wiame Awres: a grandi à Alger, pharmacienne botaniste, et militante féministe. Elle alliera art et engagement sous différentes formes : poésie, peinture, et aujourd’hui cinéma, avec son premier film Bnet el djeblia.

Wiame

 

Selon elle في رايها de Kamila Ould Larbi:

Selon Elle, Kamila Ould Larbi1

Face à sa mère qui repasse le linge, Kamila cherche des bribes de réponses à ses doutes quant à sa vie future et le chemin à emprunter. Le fil conducteur du film se situe dans l’échange entre elle et sa mère, marquant le lien fort qui les unie. Elle avance, loin, pas assez loin… arriver là c’est déjà assez loin pour elle, « Selon Elle ». Ce film reste inachevé, comme l’est sa vie.

Kamila Ould Larbi: 37 ans, informaticienne de formation et banquière de profession. Elle est passionnée par la photographie et l’écriture, deux moyens d’expression qui lui permettent de transmettre sa sensibilité et son ressenti à son environnement. Elle aime redécouvrir ses images à travers le regard des autres, que ce soit des portraits ou des photos de rue, d’où l’intérêt naissant pour le documentaire photographique ou cinématographique.

Kamila