Professeur.e.s 2017/2018

Sylvie Thenault : historienne, agrégée d’histoire et directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la guerre d’indépendance algérienne.

Pierre Singaravélou :  Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France et directeur des Editions de la Sorbonne. Il a récemment coécrit avec Q. Deluermoz Pour une histoire des possibles (Seuil, 2016), coordonné L’Histoire mondiale de la France sous la direction de P. Boucheron (Seuil, 2017), publié Tianjin Cosmopolis. Une autre histoire de la mondialisation (Seuil, 2017) et co-dirigé avec S. Venayre l’Histoire du monde au XIXe siècle (Fayard, 2017).

Anne Hugon : maîtresse de conférences en histoire contemporaine de l’Afrique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur le Ghana (ex Gold Coast), ancienne colonie britannique d’Afrique de l’Ouest. Elle s’intéresse notamment aux évolutions sociales et culturelles des sociétés africaines dans le cadre de la colonisation, avec une attention particulière à l’histoire des femmes. Elle a soutenu en juin 2017 une Habilitation à Diriger des Recherches portant sur « la maternité coloniale en Gold Coast ». Elle a publié « Un protestantisme africain au XIXe siècle » (2007) et dirigé « Histoire des femmes en situation coloniale » (2004) aux éditions Karthala

Patrick Weil : ancien élève de l’ESSEC, docteur en sciences politiques de l’IEP Paris, est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’université de Paris I, il travaille sur l’histoire comparée de la nationalité, de l’immigration et du statut des religions. Depuis 2008, il intervient en qualité de Visiting Professor à la Yale Law School.

Il est notamment l’auteur de :

  • La France et ses étrangers. L’aventure d’une politique de l’immigration de 1938 à nos jours, nouvelle édition revue et corrigée, Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2005
  • Qu’est-ce qu’un Français ? : Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2005,
  • The Sovereign Citizen: Denaturalization and the Origins of the American Republic, Penn Press, Nov. 1, 2012
  • (avec Nicolas Truong) Le sens de la République, 2015

Pierre Vermeren :   historien né en 1966 à Verdun. Professeur en histoire des mondes arabes et berbères contemporains à l’Université de Paris1 Panthéon Sorbonne, agrégé et docteur en histoire, il a passé 8 ans au nord de l’Afrique, dont 7 ans au Maroc, où il a enseigné au lycée Descartes de Rabat pendant 6 ans. Il enseigne depuis 2006 à La Sorbonne où il dirige des masters et des thèses d’histoire sur le Maghreb et le monde arabe coloniaux et post-coloniaux. IL a publié plus d’une dizaine d’ouvrage sur ses sujets de recherche, dont Le choc des décolonisations (Odile Jacob, 2015) et La France en terre d’islam (Belin, 2016).

Fabien Théofilakis : Agrégé et docteur enhistoire, Fabien Théofilakis est maître de conférences à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne où il enseigne en licence l’histoire européenne des XXe-XXIe siècles ainsi quedans le master Histoire des sociétés occidentales contemporaines (XIXe-XXIe siècle). Spécialiste des rapports franco-allemands, il a consacré sa thèse aux prisonniers de guerre allemands en mains françaises entre 1944 et 1949 avant de commencer une recherche sur le procès Eichmann à partir des notes prises par l’accusé à Jérusalem. D’abord enseignant (ATER) à l’université de Paris Nanterre, il a ensuite été chercheur post-doctorat à Berlin avant d’être professeur invité DAAD (office allemand d’échanges universitaires) à l’université de Montréal. Depuis 2016, il est membre du Centre d’histoire sociale du XXe siècle et chercheur associé au SIRICE (Sorbonne – Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe) comme au Centre Marc Bloch (Berlin).
Fabien Théofilakis est l’auteur de Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949. Une captivité de guerre en temps de paix, publié en 2014 chez Fayard. Il a co-dirigé un volume consacré aux déportés français au camp de concentration de Dachau, publié en français et en allemand, en 2006, Dachau. Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands (Ed. Tirésias). Plus récemment, il a co-dirigé un volume intitulé Gestapo & polices allemandes. France, Europe de l’Ouest, 1939-1945 (2017, CNRS Editions). En octobre 2017, le projet franco-allemand sur 1914-1918, qu’il a conçu et dirigé depuis trois ans, donne lieu à un ouvrage, simultanément publié en français et en allemand : Cote à côte : Berry-au-Bac dans la Première Guerre. Perspectives franco-allemandes sur les fronts de l’Aisne (Peter Lang).

Madeline Woker : Doctorante en histoire à l’université de Columbia à New York.

Colette Zytnicki : Professeure des universités émérite. Elle a travaillé sur l’histoire des Juifs du Maghreb à la période coloniale et post-coloniale. Elle a également dirigé un programme de recherche sur l’histoire du tourisme au Maghreb à la période coloniale avec Habib Kazdaghli. Ses travaux portent aujourd’hui sur l’histoire du quotidien en situation coloniale.

Khaoula Taleb Ibrahimi : professeure des universités à l’Université d’Alger 2. Directrice de LISODIL  (Laboratoire de Linguistique, Sociolinguistique et Didactique des Langues). Spécialiste en Sciences du langage. Travaille depuis des années sur la question des langues en Algérie. Elle est l’auteur de « A propos de ‘L’école algérienne d’Ibn Badis à Pavlov de M Boudalia-Greffou”. Réflexions sur les pratiques didactiques de l’enseignement de la langue arabe dans le système éducatif algérien’ », Naqd, n° 5, 1993, ISSN 1111-4371, Les Algériens et leur(s) langue(s), Eléments pour une approche sociolinguistique de la société algérienne, Dar El Hikma, Alger, 1995, ISBN 9961 906 00 4, réédité en 1997, « L’arabisation: lieu de conflits multiples » in Monde Arabe/Maghreb-Machreq, Octobre Décembre 1995, ISSN 1241-5294, paru également dans Réflexions, n°1, 1997, Casbah Editions, Alger, « Passions, tabous et malentendus ; Un point de vue algérien » in L’école au Maghreb, dossier des Cahiers pédagogiques, n° 458, décembre 2007, Paris et « Enseignement de la langue arabe, méthodes, réformes et formation des maîtres en Algérie : état des lieux » in Le centenaire de l’agrégation d’arabe, Les Actes de la DGESCO, CRDP, Versailles, 2008.

Amina Azza Bekkat: Professeure à l’Université de Blida 2. Doctorat de 3ème cycle (Sorbonne nouvelle ) Doctorat nouveau régime (Cergy Pontoise) consacrés tous les deux aux littératures d’Afrique. Publications, communications et ouvrages dans ce domaine, dont Regards sur les Littératures d’Afrique (OPU 2006, en cours de réédition) et Lire l’Afrique (Blida, éditions du Tell, 2009l ).Edward Said,(Chèvrefeuille étoilée,2006) entre autres.

Soumeya Bouanane : Maître -assistante au département de Français à Blida 2. Enseignante de littérature, doctorante, elle s’intéresse à toutes les littératures francophones, son domaine de recherche c’est la littérature haïtienne, a collaboré à des ouvrages collectifs et à des dictionnaires portant sur des écrivains qui appartiennent à différentes sphères francophones tels que: A.Waberi, Driss Chraibi, Dj. Mati,…

Mériem Zeharaoui : docteur en Sciences des textes littéraires, elle est Maitre de conférences au département de Français à Blida 2. Enseignante de littérature, son champ de recherche concerne toutes les littératures francophones, particulièrement les littératures africaines. De l’écriture féminine à la poétique exilique en passant par le théâtre, son parcours scientifique est jalonné de collaborations à des ouvrages collectifs et à des dictionnaires portant sur des écrivains qui appartiennent à différentes sphères francophones tels que : Daniel Biyaoula, Tahar Djaout, Malika Mokeddem…

Sarah Kouider Rabah: Maitre de conférences au département de français à l’université de Blida 2. Chercheure en Littératures francophones, ses travaux se consacrent à l’autobiographie francophone et à ses différentes digressions formelles, ainsi qu’aux multiples formes de représentation de l’Histoire.  A son actif, de nombreux articles scientifiques et plusieurs conférences et communications animées dans le cadre de colloques nationaux et internationaux, autour de la littérature francophone en général (Rosie Pinhas-Delpuech, Sorj Chalondon…), africaine en particulier (Rachid Boudjedra, Sami Tchak, Azza Filali…).

Salim Dada : Compositeur, musicologue et musicien poly-instrumetiste (guitare, kwitra, ‘ud, percussions, …), Salim Dada est d’abord médecin de formation, dessinateur et peintre de passion. Il étudie l’Écriture musicale à l’Institut National Supérieur de Musique (INSM-Alger) et à l’école d’écriture et de composition musicale à distance « Polyphonies » en France, la Direction d’orchestre au Conservatorio Statale di Torino, et la Musicologie à l’Université Paris-Sorbonne où il obtient une Maîtrise et le grade Master Recherche en Musique et Musicologie. Depuis 2012, il prépare une thèse de doctorat en musicologie sur « Al-Adhân : l’appel à la prière en islam », dirigée par François Picard à l’Université Paris-Sorbonne et est membre de l’Institut de Recherche en Musicologie (CNRS, BnF). En fin 2014, il rejoint en tant qu’ethnomusicologue le Centre National de Recherches en Préhistoire, Anthropologie et Histoire (CNRPAH-Alger) et devient en 2015, Responsable du Laboratoire d’organologie au Centre des Études Andalouses à Tlemcen (annexe CNRPAH). Il enseigne également GuitareFormation MusicaleAnalyse musicale et Direction d’orchestre à l’ENS-Kouba, l’INSM-Alger et la Garde Républicaine Algérienne.
Salim Dada était le premier Compositeur en résidence de l’Orchestre Symphonique National Algérien (2006-2009), et depuis 2011, celui de l’Orchestre Symphonique Divertimento dans la région parisienne. Il a plus de 100 compositions (symphoniques, musique de chambre, takht arabi, soli, musiques pour image, etc.) qui ont étaient primées et jouées dans plus d’une quarantaine de pays. Il est le signataire des BO de grands films tels « Ben Boulaïd » d’Ahmed Rachedi (2008), « Augustine, Son of Her Tears » du réalisateur égyptien Samir Seif (2016) et « Ibn Badis » du réalisateur syrien Basil Al-Khatib (2017), ainsi que le ballet « La flamme du Sahara » pour la chorégraphie de Fatma-Zahra Namous et Ahmed Khemis, création du Ballet National Algérien (2016).

Catherine Coquery-Vidrovitch :  historienne française, spécialiste de l’Afrique et professeure émérite de l’université Paris Diderot.

Moncef Bakail : Professeur à l’université Alger 2 et membre du conseil scientifique .Directeur du laboratoire « Études Africaines ». Master of Arts en Histoire, Spécialité Afrique de l’est à l’université d’Exeter – Grande Bretagne, Doctorat d’État en Histoire (la Tanzanie sous le Mandat Britannique), Il a été: Expert en Conférence Régionale des Universités du centre et Conseiller scientifique à la Commission Nationale d’évaluation des projets de recherche universitaire (CNEPRU)  au Ministère de l’enseignement supérieur. Maître de conférences à l’université de formation continue (2008-2009). Directeur général de l’École Nationale Supérieure du Tourisme et maître de conférences A (2004-2008),  sous-directeur de la coopération au ministère du tourisme et Maître de conférences (2004), vice-recteur chargé de la pédagogie par Intérim. (UFC) et chargé de cours (2003-2004), coordinateur pédagogique des centres de Bouzaréah et Ben Aknoun (2002), Directeur du Centre de la Formation Continue de Bouira (1996-2002).

Parmi ses publications :

« Le patrimoine Africain et la mondialisation » (revue des sciences politiques).

« La rébellion Maji Maji en Tanzanie contre l’impérialisme Allemand », 1905- 1907(revue des sciences sociales).

« Les soulèvements populaires en Tanzanie contre l’impérialisme Allemand », 1888 – 1907.

« La cote d’ivoire entre l’édification de l’état moderne et la résistance à l’impérialisme français » (La revue des sciences sociales.).

« Le rôle du tourisme dans le développement socio –économique de l’Algérie » (le quotidien El moudjahid).

« British Agrarian policy in Tanganyika», 1919 – 1924 (Revue des Études Africaines).

«German colonial policy in East Africa», 1884 – 1918 (Revue des Etudes Africaines).

«The role of Turkey in safeguarding the Somalian independence» (Revue des Etudes Africaines).

Fatma Oussedik : Professeure de Sociologie, Université d’Alger II. Doctorat sur « l’Identité Féminine à Alger », Université Catholique de Louvain en 1996. Elle a été: Conseillère Maghreb, Maison des Sciences de l’Homme, MSH- Paris (1999- 2002), Professeure invitée Université de Brown- Rhodes Island- USA (1999), professeure invitée à plusieurs reprises à l’Istituto per Gli studi Philosophici à Naples (2000-2010), Consultante “Education en Situation d’Urgence”- UNESCO-Paris (1996-1999) , Chargée de cours à Paris VIII- Institut Maghreb Europe 1994-1996), Chargée de mission auprès du Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique Responsable des Relations Internationales (1973-1976).

Parmi ses publications:

  • Mutations Familiales en Milieu Urbain- Raison Présente.n°203- 3° Trimestre 2017.
  •  Migrations maghrébines comparées : genre, ethnicité, religions (France-Québec, de 1945 à nos jours)-Ouvrage collectif sous la direction de Mireille Calle-Guber, Yolande Cohen et Elodie Vignon- Ed.RIVENEUVE, Collection Actes Académiques. Contribution personnelle : « Harragas ! même les femmes s’y mettent ! », 2015.
  •  Nouvelles Questions Féministes « Le réseau Wassila, un collectif algérien pour les droits des femmes et l’égalité »  AvecDalila Iamarene Djerbal-(Vol. 33), 2014.
  •  Revue Naqd- Contribution L’Algérie, une société en guerre contre elle-même, N°32, 2015.
  •  La Ville méditerranéenne-Défis et mutations- Abdel-Halim Berretima, Gilles Ferréol [dir.]Fernelmont,  EME Editions,  [2015]
  •  Mutations familiales en milieu urbain. Algérie 2012-Sous la Direction de Fatma Oussedik- Editions CRASC-DGRSDT, 2014.
  • Ouvrage collectif sous la direction de James Mac Dougall- Saharan Frontiers, Space and mobility in Northwest Africa. James MacDougall et Judith Sheele (eds.) (Bloomington: Indiana University Press). Chapter 4: The rites of Baba Merzug: Diaspora, Ibadism, and social status in the valley of the M’zab.

Chérif Dris : docteur en sciences politiques, enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure de Journalisme et des Sciences de L’Information (ENSJSI) d’Alger. Auteur d’une trentaine de publications (articles dans des revues internationales et algérienne, chapitres dans des ouvrages collectifs et études).

Pauline Poupart : Doctorante en Relations internationales au CERI, Sciences-po Paris.

Elikia Mbokolo :  Historien, spécialiste de l’histoire sociale, politique et intellectuelle de l’Afrique (Congo).

Françoise Blum : Ingénieure de recherches CNRS au centre d’histoire sociale du XXe siècle (CNRS/Université Paris1). Son Habilitation à diriger des recherches portait sur la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) et le devenir de ses dirigeants. Elle travaille sur les mouvements sociaux dans l’Afrique des indépendances ainsi que sur la décolonisation vue du côté des Africains. 

Michèle Coquet : anthropologue et spécialiste en histoire de l’art, directrice de recherche au CNRS.

Naima Hadj Abderrahmane : Passionnée par la lecture des grands textes philosophiques avec ses étudiants à Alger et à Paris, Naïma HADJ ABDERRAHMANE est enseignante de philosophie à l’université Alger 2 Bouzaréah. Elle se focalise notamment sur la pensée occidentale antique (Platon et Aristote), contemporaine (Martin Heidegger) et la pensée arabe médiévale (Alkindî). Elle a participé à plusieurs congrès internationaux et a été directrice de EIS Magazine.

Mustapha Haddab : sociologue, professeur honoraire à l’Université d’Alger connu pour ses travaux sur l’éducation et les processus de socialisation dans l’Algérie contemporaine. Il a contribué aux conseils scientifiques et comités éditoriaux de différentes institutions de recherche et périodiques scientifiques. Il est l’auteur de plusieurs travaux sur l’éducation la formation et le rôle des élites et des cadres, et sur la question linguistique .Il a enseigné la philosophie à l’Université d’Alger de 1967 à 1972.