الأساتذة 2018-2019

Feriel Lalami :

du Groupe de Recherches sur les sociétés contemporaines, est sociologue. Ses recherches portent sur les mouvements des femmes au Maghreb. Parmi ses publications :

  • Ouvrage : Les Algériennes contre le code de la famille. La lutte pour l’égalité. Paris, Presses de Sciences Po, 2012.
  • Chapitres d’ouvrage :
    « La construction de la cause de l’égalité entre homme et femme en Algérie », Azzoug M., Veauvy C. (dir), Femmes, genre, féminismes en Méditerranée, Saint-Denis, Editions Bouchène, 2014, p. 89-102.
    « Le football féminin en Algérie, une transgression ? », Bodiou L., Cacouault M. et Gaussot L. (dir.), Genre, transmission et transgression, Rennes, PUR, 2014, p. 157-171.
  • Coordination du numéro :  « Féminismes dans les pays arabes », Nouvelles questions féministes, n° 35, 2016.
  • Articles :
    « Femmes algériennes : un tableau contrasté », Les Cahiers de l’Orient, n° 128, Automne 2017, p. 83-90.
    « Algérie, pause dans les mobilisations féministes ? », Nouvelles questions féministes, n° 33-2, 2014, p.34-42.
    « Les révoltes dans les pays arabes : la place des femmes », Raison présente, n° 181, 1er trimestre 2012, p. 55-61.
    « Mouvements de femmes et Femmes en mouvement dans le monde arabo-musulman ». Ouvrage collectif : La civilisation arabo-musulmane à travers un regard philosophique, Paris, UNESCO, 2010.
    « Enjeu du statut des femmes durant la période coloniale en Algérie », Nouvelles questions féministes, Vol 27, n°3, 2008, p.16-27.

Latifa Lafer :

Diplômée de l’Université Paris-8 en cinéma puis en sociologie, Latifa Lafer enseigne en anthropologie à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Elle intervient notamment dans le domaine du cinéma anthropologique, convaincue qu’il est aujourd’hui nécessaire d’intégrer l’image et, au-delà, les métiers du cinéma à l’enseignement universitaire.

Nacéra Benseddik :

Historienne de l’Afrique antique, épigraphiste, archéologue. Doctorat de IIIe cycle en Histoire ancienne et épigraphie latine, Université de Paris X-Nanterre, 1977. Doctorat d’Etat ès Lettres et Sciences Humaines, Université de Paris IV-Sorbonne, 1995.

Publications récentes :

– Esculape et Hygie en Afrique. Recherches sur les cultes guérisseurs, Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, t. 44, Paris 2010.
– Thagaste. Souk Ahras, Patria di Sant’Agostino, Ortacesus 2010.
– Cirta-Constantina et son territoire, Errance, Arles 2012.
– Bibliographie de l’Algérie antique (avec A. Bel Faïda), CNRA, Alger 2016.
– Femmes en Afrique ancienne, Scripta antiqua, Ausonius, Bordeaux 2017.

Christiane Chaulet Achour :

née à Alger en 1946, a été Professeur de Littérature à l’Université d’Alger de 1967 à 1994, puis professeur de Littérature comparée et francophone à l’Université de Cergy-Pontoise, de 1997 à 2015. Actuellement à la retraite, elle poursuit ses recherches en publiant régulièrement des études dans la revue en ligne, Diacritik. Voir aussi son site : http://www.christianeachour.net. Il recense ses travaux et propose des textes dans leur intégralité. Dans ses nombreux centres d’intérêt, deux dominent : la littérature des périphéries et marges et la place des femmes dans les sociétés. Elle a une attention aigüe pour scruter cette place à la recherche de fonctions nouvelles les libérant de schémas convenus. Dans les années 80-90 à Alger, elle a participé à la création de deux groupes de femmes « Présence de femmes » et le « groupe Aïcha ». Se souvenant toujours de la remarque que Virginia Woolf adressait à de jeunes étudiantes dans les années 20 : « Savez-vous que vous êtes, de tous les animaux de la création, celui dont on parle le plus ? »… elle a pour objectif que cet « animal-là » devienne sujet de sa propre voix et productrice de son avenir. Les arts sont la voie la plus exigeante mais aussi la plus efficace pour l’émergence et le partage de cette libération.

Agnès Spiquel :

A enseigné la littérature française au lycée puis à l’université. Elle est actuellement professeur émérite de l’université de Valenciennes. Elle travaille sur Camus depuis de longues années : publication des Œuvres complètes, ouvrages, articles et colloques. Elle préside la Société des Études camusiennes.

De 2004 à 2014, elle a été partie prenante de l’École Doctorale algéro-française, principalement à l’antenne de Ouargla ; dans ce cadre, elle a formé des docteurs en langue et littérature française, qui exercent maintenant dans diverses universités algériennes. Le réseau ainsi créé de travail en commun et d’amitié, ainsi que diverses publications, l’amènent souvent en Algérie.

Leïla Sherianne Bekhti : 

Master de Sociologie, Spécialité Genre, politique et sexualité. Responsable de l’organisation et la modération des séminaires: « Politiques du maintien de l’ordre et post-colonialisme », « La question du genre dans les zones populaire en Ile de France », « Les discriminations de sexe, genre, classe et race au sein des Universités françaises ». Référente de famille à l’association C.L.A.S.S.E.S (Collectif Lyonnais pour l’accès à la scolarisation et le soutien aux enfants des squats).

Fatiha Loualich : 

Professeure à l’Université d’Alger. Spécialiste de l’Algérie à l’époque ottomane. Publications : La famille à Alger XVII°- XVIII° siècles Parenté, alliances et patrimoine, Bouchène, 2016. 2ème éditions, Média- Plus Constantine, 2017.  Présentation de : le Sieur de Rocqueville, Relation des mœurs et du gouvernement des Turcs d’Alger, Bouchène, 2018. Ainsi que  de nombreux articles dans diverses revues sur différents aspects de l’Algérie à l’époque ottomane.

Mourad Yelles :  

Actuellement professeur des universités en littératures maghrébines à l’INALCO, institution qu’il a intégré après avoir exercé au Département de Français de l’Université d’Alger (1980-1995), puis au sein des Départements de littérature française et comparée des universités Paris VIII et Paris III.

Comparatiste et spécialiste des littératures maghrébines (en arabe maghrébin et d’expression française), il s’intéresse également aux productions francophones d’Amérique et des Antilles. Ses travaux portent sur les phénomènes de métissage des formes, des pratiques et des imaginaires à travers l’étude comparée des expressions littéraires (orales et écrites). Par ailleurs, parallèlement à ses activités de recherche, il poursuit un projet d’écriture qui a  donné lieu à des publications dans des revues ou dans des recueils collectifs.

Eléments bibliographiques :

– Le Hawfi. Poésie féminine et tradition orale au Maghreb (Alger, OPU, 1990)
 Les Miroirs de Janus. Littératures orales et écritures postcoloniales (Alger, OPU, 2002)
– (ss la dir.) Habib Tengour ou l’ancre et la vague. Traverses et détours du texte maghrébin (Paris, Karthala, 2003)
– Les Fantômes de l’identité. Histoire culturelle et mémoires algériennes (Alger, éditions ANEP, 2004)
– Cultures et métissages en Algérie. La racine et la trace (Paris, L’Harmattan, 2005).
– Habib Tengour. L’arc et la lyre. Dialogues (1988-2004). Alger, Casbah Editions, 2006
– Traduire la pluralité du texte littéraire (en collaboration avec Patrick Maurus et Marie Vrinat-Nikolov). Paris, Editions L’Improviste, 2015

Juliette Dupont :  

Candidate au doctorat en science politique à l’Université de Montréal (Canada). Dans le cadre de sa thèse, elle étudie dans une perspective comparée les changements institutionnels de la politique de visa Schengen de 1995 à nos jours. Ses recherches sont financées par le Fonds de Recherche Société & Culture du Québec (FRQSC).

Juan Antonio Ochoa: Licencié  en Lettres Modernes Françaises de l’Université Complutense de Madrid (UCM), a une Maitrise en Linguistique Appliquée par l’Université de León (Espagne). Il prépare actuellement une thèse de doctorat à l’Université de Cadix (UCA) sur La Langue Berbère de Ouargla d’après le matériel et les notes des Pères Blancs.

Kisaichi  Masatoshi : 

Professeur  à l’Institut des Etudes Asiatiques, Africaines et Moyen-Orientales à l’Université Sophia,  Tokyo, Japon. Phd  spécialité Islam populaire du Maghreb et le mouvement nationaliste algérien.

Publications :

  • Popular Movements and Democratization in the Islamic World, Routledge, 2006.
  • “La transformation du concept de la BARAKA et le développement de la révélation des saints soufis”, Memoirs of the Research Department of the Toyo Bunko, Tokyo, 2009.
  • “A Reconsideration of the FIS and the Failure of Algerian Democratization From the 1988 Uprising to the 1992 Coup d’état”, The Journal of Sophia Asian Studies, 2012.

Traduction vers le  japonais :

  • Charles-Robert Ageron ; Histoire de l’Algérie contemporaine (1830-1999), Que-sais-je ?, Tokyo, 2002.

Brooke Durham : 

Doctorante en thèse d’histoire contemporaine à l’Université de Stanford aux Etats-Unis. Elle étudie l’histoire de l’Europe, de l’Afrique, et du Moyen-Orient, en particulier l’Empire colonial Français et l’Algérie au XXème siècle. Elle s’intéresse à l’histoire de l’éducation et à l’histoire du développement et des organisations internationales.

Mustapha Haddab : 

Sociologue, professeur honoraire à l’Université d’Alger connu pour ses travaux sur l’éducation et les processus de socialisation dans l’Algérie contemporaine. Il a contribué aux conseils scientifiques et comités éditoriaux de différentes institutions de recherche et périodiques scientifiques. Il est l’auteur de plusieurs travaux sur l’éducation la formation et le rôle des élites et des cadres, et sur la question linguistique .Il a enseigné la philosophie à l’Université d’Alger de 1967 à 1972.

َAli Benmakhlouf :  

Agrégé de philosophie. Il est actuellement professeur à l’université de Paris Est Val de Marne, au département de philosophie et membre Senior de l’institut universitaire de France. Le fil directeur de ses recherches est la logique, l’histoire et la philosophie de la logique.

Après s’être intéressé à G.Frege (1848-1925), à Bertrand Russell (1872-1970), deux logiciens auxquels il a consacré de nombreux ouvrages, il s’est proposé de parcourir l’histoire de la logique médiévale arabe, riche de commentaires sur l’organon d’Aristote. C’est ainsi qu’il a mené l’entreprise de traduction des œuvres logiques d’Al Fârabi (Xe siècle) et d’Averroès (XIIe siècle), auteurs auxquels il a consacré aussi des études monographiques.

Expert auprès de l’UNESCO pour  mener le dialogue philosophique entre le monde arabe et le monde asiatique (2004-2011), il a participé à de nombreuses formations dans les pays d’Asie (Corée du Sud, Thaïlande, Japon) et dans les pays arabes (Maroc, Tunisie, Egypte).

Il est engagé actuellement dans les débats sur la bioéthique après avoir été membre du comité consultatif national d’éthique et du comité d’éthique et de déontologie de l’Institut de recherches pour le développement, il a été élu membre correspondant de l’académie nationale de pharmacie. Il est membre de la société française de philosophie, de l’Institut international de philosophie, de la société d’histoire de la pharmacie, membre correspondant de l’Académie Nationale de pharmacie.

Livres : 

1996   B.Russell, l’atomisme logique, Puf, collection «Philosophies », 128p  (épuisé).
1997   G.Frege, logicien philosophe, Puf, collection «Philosophies », 128p (épuisé).
2000   Averroès, collection « Figures du savoir », Belles lettres210p (traduit en portugais).
2001   Le vocabulaire de G.Frege, Ellipses, 64p.
2002   Le vocabulaire de B.Russell, Ellipses, 64p.
2002   G. Frege le nécessaire et le superflu, Vrin, 222p.
2004   Bertrand Russell, Belles lettres, 251p.
2007   Le vocabulaire d’Averroès, Ellipses, 65p.
2007    Al Fârâbî, philosophie à Bagdad au Xeme siècle, Seuil, édition bilingue, présentation (45 pages), 240 p.
2008   Montaigne, Belles lettres, Figures du savoir, 201 pages.
2011     L’identité, une fable philosophique, Puf, 176p.
2011    « C’est de l’art », DK éditionsCasablanca, Maroc, 186p.
2011    « Vous reprendrez bien un peu de philosophie. Politiques », DK éditions, Casablanca, Maroc 144p.
2012   « Droit de savoir et désir de connaître », DK éditions, Casablanca, Maroc, 207 p.
2012    « Voix philosophiques » in DK éditions, Casablanca, Maroc, 263p.
2014    « Selon la raison », in DK éditions, Casablanca, 207 p.
2014    « La conversation », in Khbar bladna, Tanger, 121 p.
2015     Pourquoi lire les philosophes arabes, Albin Michel, 205p.
2016    La conversation comme manière de vivre, Albin Michel, 245p.

Direction d’ouvrages :

1997        La raison et la question des limites, Le Fennec, Casablanca, 335p.
1998        Routes et déroutes de l’universel, Le Fennec, Casablanca, 104p.
1999        A.N.Whitehead, l’univers solidaire, Le temps philosophique, Paris- 10, Nanterre, 112p.
2000        Le voyage des théories, Le Fennec, Casablanca, 108p.

  • Tout est-il relatif ?,Le Fennec, Casablanca, 167p.
  • Droit et rationalité politique, Le Fennec, Casablanca, 272p.
  • Coordination d’un numéro spécial surLa philosophie arabe, revue « Philosophie ».Editions de
  • L’avenir de la raison, devenir des rationalités, ed. Vrin, 192p. (et CD de 700 pages), co-direction avec Jean François Lavigne),

2004        Sémantique et épistémologie, Le Fennec, Casablanca, 340p.
2006        Le lien social, Le Fennec, 
Casablanca, 300p.
2008      Direction du numéro 13 de la revue  Noesis : « Quine, Whitehead et leurs contemporains »
2010     Ibn Khaldun Michel Foucault : le cas, l’exemple, le modèle, Le Fennec, Casablanca, 204p.
2010      Pauvreté et richesse : perspectives économiques et philosophiques, Le Fennec, Casablanca, 131p.
2010        La civilisation musulmane au miroir de l’universel, perspectives philosophiques, UNESCO, 428 pages.
2010        Direction du numéro 17  de la revue Noesis : « Les sciences peuvent-elles se passer de leur histoire » en collaboration avec Sébastien Poinat.
2011       La reconnaissance, Le Fennec, Casablanca, 206p.
2011      L’éthique de la santé, Casablanca, Maroc, 86p.
2013     La bioéthique pour quoi faire ? PUF, 348p.
2013    Eduquer dans le monde contemporain, les savoirs et la société de la connaissance, 
Editions Le Fennec, 2013, 135p, en co direction avec Nicolas Piqué.
2014     Le réveil démocratique, in Dk éditions, 341 p.
2015    Le sens de la justice, Le Fennec, Casablanca, 118p.
2017   L’humanité face aux défis climatiques et environnementaux, Fondation du roi Abdul Aziz, 162p.

Chérifa Bouatta: 

Docteure d’Etat en psychologie clinique (Professeure à l’Université d’Alger 2). Vice présidente de la SARP : Association pour l’aide, la Recherche et la Formation en Psychologie. Directrice de la revue Psychologie (éditée par la SARP). Membre de la Commission Nationale d’évaluation des revues scientifiques. Membre de la Commission Nationale de la Santé Mentale.

Publications:

Ouvrages :

  • Les traumatismes collectifs en Algérie, Alger, Casbah, 2007
  • Des corps et des mots. Sexuation, genre et violences conjugales, Alger, SARP, 2013

Articles récents:

  • « Lorsque l’enfant disparaît. Le récit d’une mère face à la disparition de son fils lors de la catastrophe sociale ». Psychologie, 2018, N°25.
  • « Les Algériennes citoyennes à part entière ? » Pensée Plurielle, 2018/1, N°47.
  • « A partir de Kamel Daoud : essentialisme et universalisme contre désir de citoyenneté figée », Pensée Plurielle, 2018/ 1, N° 47