Jeudi 31 octobre à 18h00
Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’opter pour une approche pluridisciplinaire qui soit tout à la fois historique, politique et juridique et qui, de plus, ne soit pas limitée à la France métropolitaine puisqu’au sein de l’empire français, sous la Troisième République, les “indigènes,” dans leur écrasante majorité, n’étaient pas citoyens français mais “sujets français.” Ce fut le cas des “’indigènes” algériens jusqu’en 1945. Difficile universalisation des droits politiques donc même si la citoyenneté ne se limite pas à cela puisqu’elle suppose, entre autres, pour être aussi effective que possible, la jouissance de droits fondamentaux comme la liberté de réunion, d’association, de manifestation et d’expression, et enfin, des élections libres, pluralistes et régulières, dans tous les sens du terme c’est-à-dire sans fraude et respectueuses de la durée des mandats divers établie par la loi fondamentale.